Comparatif secours

En résumé, on peut dire que l'important pour choisir un secours, c'est le taux de chute et le nombre de m² (on est tous d'accord de dire que sous 35m² ça descend moins vite que sous 25m²). L'oscillation est un paramètre aléatoire (les testeurs d'homologation larguent la voile principale donc jamais de turbulence de l'aile ni d'effet mirroir mesuré).
Peu importe que le secours soit homologué en France (EN), en Suisse (SHV, EN) ou en Allemagne (LFT, DHV, EN) ou même sous les anciennes normes (AFNOR, CEN) , ces normes ont des tolérances diverses, mais dès lors qu'on regarde les éléments techniques (taux de chute mesuré), le résultat peut se comparer. Si un secours est homologué à 6m/sec, il suffit de diminuer la charge pour être dans les standards des autres (5.5).
Peu importe la technologie, le parachute de secours a sauvé de nombreuses vies en ralentissant la descente mais surtout en stabilisant la rotation (un secours descend plus vite qu'un aile en vol droit certes mais pas qu'une aile en auto-rotation ou en spirale face à la planète). Même avec un secours homologué à 5m/sec, il faut s'attendre à faire un beau rouler bouler à l'atterrissage. On doit donc faire un choix entre ouverture rapide pour arrêter la rotation (petite surface) et taux de chute (descente lente) : un secours trop grand sera paresseux à l'ouverture, un trop petit descendra trop vite.
Certains pilotes cross ont 2 secours : un petit si près du relief, un grand si cravate ou twist très haut.
Si vous n'avez qu'un secours, on conseille d'être à 10 kg sous le PTV max annoncé.